LE POUVOIR DES DROGUES
La drogue est un enjeu économique énorme. Tous les dirigeants mondiaux l'ont très bien
compris. Surtout en temps de guerre. Durant la guerre du Vietnam, Mao fit augmenter la
production de pavot afin d'abreuver en héroïne les soldats américains luttant contre le
Viet-minh. Histoire d'en finir avec l'Amérique impérialiste. Pendant ce temps-là, la
CIA, après de nombreuses manipulations avec les psychédéliques (de 1945 à 1975), se
lança dans la distribution à grande échelle de crack et d'héroïne. Tout d'abord pour
pourrir des mouvements de contestation, comme les Black Panthers ou d'autres
révolutionnaires, grâce au programme COINTELPRO. Puis ensuite, dans les années 80, pour
soutenir diverses guérillas anti-communistes en Amérique du Sud, et notamment au
Nicaragua. Bien entendu la vente s'opérait essentiellement dans les getthos noirs,
hispaniques... Et pendant ce temps là, l'organisateur soutterain de cette joyeuse
opération, l'acteur Ronald Reagan, alors président des Etats-Unis, déclenchait hors de
son territoire, en Colombie, des raids contre les laboratoires clandestins de cocaïne de
Pablo "El Patron" Escobar, et ejectait de son siège le dictateur dealer
Noriega, l'ex-agent de la CIA, mieux connu sous le pseudonyme de "face
d'ananas." Nancy Reagan, sa ravissante et intelligente épouse lançait la campagne
de "Dites Non A La Drogue." La France a connu ce même genre de méthodes, avec
notamment les réseaux du SAC, (le Service d'Action Civique de De Gaulle), dont l'un des
dirigeants fut également ministre de l'Intérieur... Hassan II, Roi du Maroc et grand ami
de la France, a fait de son pays le premier producteur mondial de hashish. Chirac ou
Pasqua n'ont jamais protesté contre les millions de tonnes de résine écoulées depuis
l'intronisation de l'ami Hassan.
La France est le premier consommateur mondial de tranquilisants, d'hypnotiques,
d'anti-dépresseurs et d'anxiolytiques.
Pour l'armée comme pour les sectes, les drogues sont un bon moyen de contrôle ou de
déstabilisation. Dans cette optique, Charles Manson soumis les membres de son groupe à
de nombreuses sessions psychédéliques qu'il dirigeait personnellement. Poursuivant cette
vile technique d'endoctrinement, la secte Aum-Shinri-Kyo se livra à des expériences avec
le LSD sur près de 5000 de ses adeptes. Lors d'une perquisition (en 1995) dans les
laboratoires de la secte qui possède ses propres chimistes, la police découvrit une
quantité impressionante de LSD apte à rendre folles plusieurs millions de personne. La
secte avait projeté de diffuser le LSD dans les principales grandes aglomérations du
Japon et d'Asie du Sud-Est. En revanche d'autres sectes utilisent la faiblesse
psychologique des toxicomanes pour les embrigader dans leurs mouvements. Par exemple
Narconon, association camouflée de l'Eglise de Scientologie demande 600 frs par jour pour
une cure qui doit durer plusieurs mois. Une autre dérive esclavagiste que l'on rencontre
fréquemment dans les rues : les émissaires du Patriarche, plus connu sous le nom de
Lucien J. Engelmajer. Ce gourou "humaniste" propose aux toxicos en cure de
vendre des magazines ou des livres de piètres qualités rédigés par ses soins
(poèsies, romans, autobiagraphies...). Des êtres crédules et paumés bossent
gratuitement pour répandre les délires d'un vieux mégalo. La drogue est une arme. Elle
touche tout le monde. Surtout la France. Parce que le chocolat, le café, le thé, ou des
produits dangereux comme le tabac (environ 50 000 morts par an), l'alcool (environ 40 000
morts par an), les anti-dépresseurs et autres prozac (une cinquantaine de morts par an),
sans oublier la télévision ne sont que des exemples de ce que nous propose la société
de consommation, le tout, légalement.
"Je te parie que dans un avenir proche, les politiciens de droite vont se servir du
problème de la drogue et de la toxicomanie comme excuse pour créer une orgabisation
policière au niveau mondial."
W. S. Burroughs dans le film Drugstore Cow-Boy